Après que les trois armées alliées de Prusse, de Russie et d’Autriche remportent la victoire sur Napoléon en 1814, elles entrent dans Paris. Très vite, les caricaturistes parisiens commencent à mettre en scène les soldats et ce qui fait leur particularité. La maison d’édition Martinet publie une série de feuillets ironiques portant sur « L’Armée des Souverains étrangers ». Les Écossais et les militaires russes suscitent un grand engouement. Paul-André Basset édite un feuillet qui joue sur le double sens du mot « amateur », soit l’amant soit le dilletante, et caricature le comportement typique d’un officier anglais à l’égard de la gent féminine parisienne. Il représente le gentleman extrêmement cultivé mais très maladroit qui toise une dame à travers sa lorgnette. [Wolfgang Leitmeyer]
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